Kiefer parle de la saison 1 en général : le format, Nina...
Je n’avais jamais fait de TV avant, et je n’avais jamais eu le projet de tourner pendant 10 mois. La plupart de mes films avait un tournage de 2 à 3 mois, en fait je ne me suis pas rendu compte de ce que ça représentait.
Maintenant que nous avons fini, je suis triste.
Le plus grand défi est de trouver sa place dans la série et de maintenir le suspense pendant une si longue période, l'équivalent de 12 films. C'est très différent du cinéma car vous savez ce que pense le public pendant que vous tournez.
Les auteurs nous donnaient les grandes lignes de l’intrigue mais pas tout. C'est très excitant pour les acteurs de découvrir l'histoire semaine après semaine.
Je me souviens qu'au début de la saison les gens me disaient: Nina, c’est elle la taupe. Les auteurs ont fait allusion au début, qu’elle pourrait être la méchante mais ensuite ils ont fait un super boulot pour faire oublier cela au public. Pendant 4 mois on a eu d'autres suspects, mais maintenant les gens me disent qu'ils savaient que c'était elle. C'est sympa que le public se sente impliqué. Ca aurait pu être moi, ou n’importe qui, les auteurs utilisent notre paranoïa.
Contrairement aux autres séries TV, il y a une conclusion, c’est la nature de 24 : une journée qui finit donc la série doit aussi avoir une fin. Mais il faut garder cette fin secrète, même chez moi avec mes enfants je ne disais rien pour préserver la fin, je n’avais jamais fait ça avant.
Nous avons brisé les règles des séries TV avec cette fin, nous sommes très contents car la série est la fois un drame, un thriller, il y a de l’action.
Avec les autres acteurs nous étions très proches, nous sommes devenu une famille. Quand j'ai gagné le Golden Globe je me suis senti très fier pour l'ensemble de l'équipe car il n'y a pas une seule personne responsable du succès, c'est un travail de groupe. On a été vraiment bénis.
Nous tournons dans l'ordre, donc à la fin, on tournait la nuit donc on ne dormait pas !