2° partie du documentaire sur la création de la série (la 1° partie est là: 24 heures chrono: comment la série a été créée (vidéo traduite) 1° partie
Hopkins : il était très ambitieux, le temps réel était un défi, les quelques films qui l’ont essayé n’ont pas très bien réussi, là j’ai filmé comme une pièce de théâtre
Callery : le 1° thème que j’ai travaillé c’est celui de Jack Bauer, je n’avais pas de vidéo, le script seulement mais c’était évident que Jack était le héros. On a mis ce thème au début du pilote, un début assez impressionnant, très cinéma. J’avais composé au départ une musique plutôt électronique, mais les producteurs voulaient qqle chose de plus orchestral. Ce qui est amusant c’est que la dernière version que j’ai reçue était la 24° version du 24/04, j’ai trouvé ça de bonne augure.
Monteur : en plus, la dernière nuit de montage, on a eu un problème technique juste à la 24° minute…on était content mais quand on a fait le testing (projection devant un public choisi par la Fox) les gens n’ont pas aimé. A 6h30 du matin, Jo est venu et a changé l’ordre des scènes : on a mis Palmer au début, puis Jack en famille…et là ça été magique
Cochran : à cause du temps réel raconter une histoire était très difficile. Habituellement, dans une série ou un film, , on saute un jour, un mois, mais nous on ne pouvait pas le faire. Si vous allez de LA à NY on coupe et le vol dure une seconde, pour nous ça dure 5 épisodes. Et en plus il fallait que tous les détails correspondent d’un épisode à l’autre, comme un puzzle
Surnow : le problème était comment garder le suspense quand Kiefer se déplace d’un point A à un point B en voiture ou e hélico. Il faut couper sur une autre histoire, c’est pour cela que nous avons de multiples intrigues.
Cochran : la série a une allure frénétique donc les choses sont arrivées plus vite qu’on avait prévu dans le script : la 1° tentative d’assassinat de Palmer arrive à l’épisode 7 alors qu’on l’avait écrite pour le 20, Jack sauve sa famille très tôt aussi
Gordon : on a donc dû réactiver l’histoire de l’assassinat de Palmer
La tragédie
Cochran : il y avait déjà une taupe, Jamey, puis on parlé d’une autre taupe, on s’est alors demandé : qui le public ne soupçonne absolument pas ? Nina !
Surnow : on ne lui a pas dit avant cet épisode car on ne voulait pas qu’elle joue en sachant qu’elle est la méchante
Kiefer : Sarah (Clarke, Nina ) m’a dit « mais c’est un changement complet car j’ai joué comme si Jack était la personne la plus proche de moi » puis on a pensé 2 choses : il y a cette culpabilité sous jacente qu’ils ont, parce qu’ils ont été amants et si on veut trahir qq’un sans se faire prendre, il faut être son confident le plus proche.
Gordon : émotionnellement c’est la meilleure taupe, parce qu’elle a été sa maîtresse or Jack essaie de sauver Palmer mais aussi son mariage, or le traître c’est l’autre femme.
Hopkins : il y avait 2 fins possible, on a choisit celle où la femme de Jack meurt
Kiefer : j’ai supplier, non, vous ne pouvez pas faire ça, les spectateurs ont suivi ce personnage pendant 24 heures, vous ne pouvez pas ne pas leur donner ce qu’ils veulent, ils vont me détester, nous détester et Jo a dit « non on le fait»
Cochran : tout ne peut pas bien se terminer : il sauve Palmer, sa famille : ça serait un conte de fée. Notre idée c’est qu’il y a un prix à payer. Donc on a pensé sa femme, enceinte, est tuée, mais la chaîne a dit « pas question »
Surnow : c’est l’essence de 24, le moment fondateur de la série, parce que les gens ne peuvent rien prévoir, on a violé la plus grande règle : la femme du héros ne meurt pas !
Kiefer : c’est la 1° fois d’une longue liste où je ne suis totalement trompé, les gens étaient en colère mais en même temps ils étaient soulagés que j’ai sauvé ma fille et Palmer, ils ont donc ressenti des sentiments très variés, c’est ce qu’on voulait
Gordon : 24 c’est une tragédie, Kiefer perd à la fin de la saison 1 et ça continue dans les autres saisons, c’est le prix à payer pour son héroïsme
L’héritage :
Monteur : il y a 2 raisons qui ont fait de 24 un succès : Kiefer Sutherland, il amène une telle énergie et Jo Surnow et Bob Cochran, les auteurs
Kiefer : on savait qu’on faisait qqle chose de différent et il a fallait du courage pour que ça marche auprès du public, mais quand on s’est dit qu’on faisait ça pour nous, là on s’est bien amusé, quand 35 personnes ressentent les mêmes choses, ça donne une énorme énergie sur le plateau, qui ne nous a jamais quittée